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Adieu petit ange Lisa…tuée par ses parents: elle laisse une lettre à fendre le cœur  

Adieu petit ange Lisa…tuée par ses parents: elle laisse une lettre à fendre le cœur  

La violence à l’encontre des enfants couvre toutes les formes de violence subies par les personnes jusqu’à l’âge de 17 ans.

On estime que, dans le monde, jusqu’à 1 milliard d’enfants de 2 à 17 ans ont subi des violences physiques, sexuelles, émotionnelles ou des négligences au cours de l’année écoulée.

La cible du Programme de développement durable à l’horizon 2030 est de mettre terme à la maltraitance, à l’exploitation, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants.

Impact de la violence

Cette violence à l’encontre des enfants a des conséquences sur la santé et le bien-être des enfants, des familles, des communautés et des pays pendant toute la durée de la vie. Elle peut provoquer des blessures graves, des troubles du développement du cerveau et du système nerveux,. des réactions négatives et des comportements à risque pour la santé., aboutir aussi à des grossesses non désirées, et même la violence peut entrainer la mort comme c’est le cas de notre histoire….

Les violences parentales en France

La domination adulte telle qu’elle est exercée dans la société française, entre autres, mène bien souvent vers l’oppression des plus jeunes. Les enfants se retrouvent donc dans une position de vulnérabilité suite à leur emprisonnement dans ce statut de « mineur » sous prétexte duquel on se permet de leur ôter certains de leurs droits les plus élémentaires.
Chaque année en France, les parents causent le décès de 400 à 700 mineurs, ce qui correspond à une moyenne d’un ou deux enfants tués par jour. Pour ce qui est des cas de blessures corporelles, elles concernent plusieurs dizaines de milliers de mineurs à travers le territoire français. Sachant que dans 93% à 96% cas d’abus, qu’ils soient physiques ou mentaux, les parents sont les coupables.

La petite Lisa victime par excellence

Notre histoire nous ramène en 2004, dans une banlieue londonienne où est née une fille appelée Lisa. Elle avait un frère nommée John, qui avait d’ailleurs un an de plus qu’elle. Peu de temps après, les deux enfants se retrouvent dans une famille d’accueil vu l’incapacité de leurs parents biologiques à prendre soin d’eux.
Plusieurs années plus tard, il s’est révélé que la jeune fille se faisait molester par son père adoptif. Donc encore une fois, les enfants sont retournés auprès de leurs vrais parents. La mère biologique la punissait elle et son frère, bien que ce soit Lisa qui avait droit au pire traitement des deux. Avec le temps, Lisa n’était même plus capable de participer aux activités gymnastiques de son école à cause des ecchymoses et des cicatrices qu’elle avait sur son corps chétif.
Les abus de la mère ne s’arrêtaient pas là car la pauvre Lisa recevait des coups de poing et des coups de pieds, les parents utilisaient même des marteaux, des tuyaux en acier et même une machette. La mère employait également des mots comme « salope », « monstre » et « putain » pour parler de sa fille. Cette dernière devenait de plus en plus fébrile et mal nourrie, ce qui était plutôt inquiétant.

Un jour, la mère a frappé Lisa tellement fort qu’elle s’est cassée quelques os de la main. Ainsi, après l’hospitalisation, les services sociaux ont commencé à avoir des soupçons. Deux semaines après l’incident, ils ont décidé de leur rendre visite et ont vu que le garçon était en bonne santé. Mais ils savaient que quelque chose n’allait pas, le garçon a secoué la tête quand ils l’ont interrogé sur sa sœur. Ils ont donc quitté la maison pour ensuite y retourner accompagnés par les services de police.

C’était choquant

Quand ils ont fouillé la maison, ils ont trouvé un placard et ce qui était dedans était tout simplement choquant. Ils y ont trouvé la pauvre Lisa étendue dans ses excréments et urine. Elle n’arrivait pas à se tenir debout à cause de l’état dans lequel elle se trouvait. Ils l’ont donc emmenée à l’hôpital, et quelques médecins ont essayé de la sauver, mais malheureusement, ils n’y pouvaient plus rien. A l’âge de neuf ans, Lisa est décédée et la cause réelle demeure inconnue. Beaucoup croient que le manque de tendresse et d’amour étaient la raison de sa mort. Il n’y avait donc plus aucune raison pour elle de vivre, il fallait qu’elle abandonne.

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Tout ce que Lisa avait laissé comme preuve

La police a de nouveau fouillé la maison afin de trouver des preuves, ils ont pu donc mettre la main sur un mot que la petite Lisa avait laissé sous son oreiller et qui disait :
« Tout ce que j’ai toujours voulu c’était d’avoir mon père et ma mère à mes côtés et qu’ils m’aiment. Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Je ne sais pas pourquoi je suis toujours en vie… J’ai essayé d’être gentille et polie et d’écouter ma mère. Mais ils m’ont toujours vue comme une source de déception et une telle fille ne mérite pas de vivre. »
Bien que les parents soient condamnés à de longues années de prison et que le petit John ait pu enfin trouver une famille convenable. Cette histoire à fendre le cœur devrait tous nous secouer pour nous rappeler que le fait d’être parent n’a jamais voulu dire priver son enfant de sa vie et de son bonheur, mais plutôt d’être responsable de lui et de le protéger.

Stratégie de l’O M S pour mettre fin à la violence contre les enfants?

Conformément à ce plan et en collaboration avec les États Membres et d’autres partenaires, l’OMS s’est engagée à :
1/ Surveiller l’ampleur mondiale et les caractéristiques de la violence à l’encontre des enfants et à aider les pays dans leurs efforts pour documenter et mesurer ce phénomène.
2/ Faire fonctionner un système d’information électronique résumant les données scientifiques sur la charge, les facteurs de risque et les conséquences de la violence à l’encontre des enfants, et les preuves que sa prévention est possible.
3/ Elaborer et diffuser des orientations techniques fondées sur des données probantes, documents, normes et critères, pour la prévention de la violence à l’encontre des enfants et la lutte contre ce fléau.
4/ Publier régulièrement des rapports de situation sur les efforts des pays pour combattre la violence à l’encontre des enfants au moyen de politiques et de plans d’action nationaux, de la législation, de programmes de prévention et de services d’intervention.
5/ Aider les pays et les partenaires à mettre en œuvre des stratégies de prévention et de riposte fondées sur des données probantes.
6/ Collaborer avec des agences et organisations internationales pour réduire et éliminer la violence à l’encontre des enfants au niveau mondial au moyen d’initiatives comme le Partenariat mondial pour mettre fin à la violence envers.

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Etat alarmant

En terme de conclusion, on peut dire que la question de la violence parentale, à l’encontre des enfants, est encore largement répandue de manière alarmante, malgré l’existence d’un arsenal de lois et la présence d’organismes de défense des droits de l’enfant. Mais à quoi servent les lois en l’absence de tendresse parentale envers leurs enfants, et c’est le cadre naturel dans lequel les enfants grandissent. Il semble, qu’il y ait un énorme fossé entre ce qui est présent et ce qui est souhaité, surtout face au nombre alarmant de violence parentale à l’encontre des enfants. Qu’il suffise de dire – pour comprendre l’importance de cette violence à l’encontre des enfants – qu’il existe plus d’un milliard d’enfants victimes de violences à travers le monde. Le sort de la petite française Lisa, décédée des suites de violences parentales, témoigne, bel et bien, de ce que les enfants souffrent de leurs parents.

 

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